Défendre un projet, ce n’est pas s’opposer par doctrine…

J’ai été nommé, en tant que Député, pour siéger au sein du Conseil national de l’Insertion par l’Activité Economique (CNIAE), entité directement rattachée auprès du Premier ministre afin de conduire des réflexions sur l’IAE, de coordonner les acteurs et d’impulser des initiatives.

Par ailleurs, suite à l’avis parlementaire que j’ai rendu sur le budget « Travail et Emploi » 2018, et notamment sur les crédits alloués à l’Insertion par l’Activité Economique, j’ai été reçu à l’Hôtel Matignon ce lundi 14 novembre, afin d’évoquer les propositions que j’ai pu faire dans le cadre de ce rapport.

L’insertion des hommes et des femmes éloignés de l’emploi doit être une priorité. La baisse du nombre de demandeurs d’emplois, outre les impacts social et sociétal évidents, a des conséquences économiques sur la compétitivité des entreprises qui verront le coût du travail baisser.

J’ai défendu mes convictions sur l’IAE lors des débats à l’Assemblée Nationale relatifs au Projet de Loi de Finances 2018. L’IAE est outil d’inclusion professionnelle et de développement territorial qui a fait ses preuves. C’est avec le regard de Président du Pôle

EcoTer et grâce aux liens de proximité établis avec les associations et entreprises d’insertion que j’ai pu proposer et défendre des amendements qui à mon sens, dépassent les questions de sensibilité politique.

Je fais d’ailleurs le constat que l’échange est plus ouvert à Matignon qu’avec mes collègues de l’Assemblée, les députés « En marche » refusant dogmatiquement et systématiquement tous les amendements que nous déposons et défendons.