reprise par LREM de ma proposition de loi sur les Pompiers !

Très en colère ce jour dans l’hémicycle en raison de la stratégie du « coucou » des députés de la majorité, à propos d’une proposition de loi sur l’évolution du métier de sapeur pompier que j’avais proposée.

Voici mon intervention : « Unanimement salués par leur courage et leurs actions, les sapeurs-pompiers, qu’ils soient professionnels ou volontaires, méritent que leur engagement soit valorisé, dans un contexte qui peut être qualifié de critique.

En effet, le nombre de leurs interventions est passé de 3,4 millions à 4,6 millions en moins de 15 ans, alors que les effectifs de sapeurs-pompiers volontaires ont fortement diminué, de 208 000 à 196 000, sur la même période.

Afin de faire évoluer la profession de sapeur-pompier professionnel mais également de soutenir les sapeurs-pompiers dans leur dévouement pour l’intérêt commun, j’ai écrit une proposition de loi, avec 4 collègues Députés, contenant treize mesures très concrètes.

Nous avons préparé ce texte avec les organisations nationales et locales représentatives de la sécurité civile. Pour ma part, j’avais produit 4 amendements supplémentaires à l’issue d’une consultation, le 18 mars dernier, avec les sapeurs-pompiers volontaires des Vosges.

Nous sommes parvenus à inscrire ce texte dans la niche parlementaire Les Républicains, permettant un examen de cette proposition de loi ce 4 avril en Hémicycle.

Alors que ce texte n’est en rien clivant, qu’il est fortement attendu dans les casernes de nos territoires, la Majorité présidentielle a fait preuve de cynisme procédural, en déposant et faisant valider une motion de renvoi en commission, afin d’en proscrire totalement l’examen en séance aujourd’hui. (…) Faudra t il attendre une crise majeure avec les sapeurs-pompiers pour que le Gouvernement et sa majorité réutilisent notre texte, mais cette fois sous leur plume ?

Incontestablement, ceux qui prônaient la nécessité de faire de la politique autrement s’accommodent fort bien d’anciennes pratiques qu’ils entendaient dénoncer au début de cette législature. »